Une forme originale de trapèze et des anses interchangeables, la créatrice Genevoise Marina Magnin-Bucher lance sa première collection de sacs à l'esprit chic et urbain.

ninamarina

Elle est calme, souriante et détendue, mais intérieurement elle bouillonne. Les idées fusent, les envies se bousculent. II lui faudrait des journées longues comme des mois pour toutes les réaliser.

Petite fille déjà, Marina Magnin-Bucher se faufilait dans l'atelier de son père, le sculpteur André Bucher décédé en 2009, où elle prit gout a la création en personnalisant ses jouets. A l’âge de choisir un métier, elle se tourne vers la bijouterie et fait son apprentissage chez Ludwig Muller, puis enchaîne avec un diplôme du très réputé Gemmological Institut of America qu'elle passe en Italie.

De retour à Genève, elle travaille quelques temps avant de se marier. Mais pas question pour autant de renoncer à la création.Tout en élevant ses deux filles, Nadia et Giulia, elle continue à imaginer des bijoux en indépendante.

Un nouveau projet prend forme en 2013 lorsqu'elle lance, sous le nom Ninamarina, des ceintures aux boucles interchangeables déclinées dans une multitude de couleurs et de cuirs. « J’ai fait la ceinture dont je rêvais », dit-elle avec enthousiasme. Les motifs qu'elle dessine sont élégants et originaux : un double coeur, un bouton géant, une lune ronde sertie de cristaux Swarovski, le mot love stylise... Ou encore des boucles en corne d'Afrique du Sud. Ce matériau léger et au toucher agréable joue aussi le rôle de trait d'union entre les ceintures et les bijoux puisque Marina Magnin-Bucher la travaille également en pendentif au motif double coeur ou multiple, soit une succession de doubles coeurs collés les uns aux autres, formant un rond. Dans un esprit sport chic, les pendentifs se portent sur plusieurs câbles très fins de couleur, réunis entre eux pour n'en former qu'un.

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Depuis quelques semaines, la créatrice a ajouté un nouveau chapitre a l'histoire de Ninamarina avec le lancement de ses sacs. « J’étais folle de joie quand ils sont arrivés à la boutique et que j'ai commencé à les déballer », avoue-t-elle en riant. Tout commence avec une vieille voile de windsurf que Marina Magnin-Bucher récupère au bord du lac. Ce matériau non conventionnel lui sert a fabriquer son premier prototype de sac. Mais le parcours jusqu'à la commercialisation est encore long et prend, parfois, l'allure d'une quête semée d'embuches. « J’ai d'abord cherché du côté du Portugal, puis des pays d'Europe de l'est, avant de trouver mon bonheur en Italie. »  Le résultat : des sacs a la forme originale de trapèze et aux anses interchangeables, un clin d'oeil aux boucles des ceintures.
Les modèles, proposés en trois tailles, se déclinent dans une multitude de cuirs -vachette, python, crocodile... - et de couleurs, dans une interprétation monocolore ou bicolore. Chaque sac porte la signature Ninamarina et le petit logo en corne de buffle discrètement dissimule. La couleur bleue intense qui caractérise la marque apparait dans les surpiqures qui habillent chaque modèle. La collection comprend aussi un sac a dos, une serviette pour homme et une ceinture noire surpiquée, bien sur, de bleu.

ARTICLE PARU DANS : ELLE Edition Suisse - Décembre 2016


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